Bijoux Messika : la dernière collection s’inspire de l’Égypte ancienne
Présentée à Paris au début du mois de juillet 2022, la dernière collection de bijoux Messika, « Beyond the Light » s’inspire de l’Égypte ancienne. Les plus belles pièces, notamment des colliers, sont dignes de Cléopâtre.
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Collier Messika Akh-Ba-Ka : une véritable splendeur
Cette collection, qui fait la part belle aux tours de cou, est impressionnante. Mais s’il y a bien une pièce qui ressort, c’est l’ensemble « Akh-Ba-Ka« . Le collier Messika de cette parure arbore 15 diamants taillés dans la même pierre brute de 110 carats extraite de la mine Lucara du Botswana.
« Je voulais un diamant fort qui puisse devenir une référence pour la maison, » a déclaré la créatrice Valérie Messika. Le célèbre diamantaire de père André Messika et son frère Ilan ont acquis la pierre début 2020. « Lorsque nous avons remporté l’appel d’offres, nous étions tous très heureux et surpris. Pour la première fois, nous avons remporté la vente d’un diamant brut d’une telle taille et qualité. Ilan a supervisé le processus complexe de cartographie et de découpage. »
Un seul bijou à partir d’un énorme brut
Une fois la pierre brute taillée en ses 15 diamants polis, Valérie décide de les acquérir toutes. Et même de les utiliser dans un même bijou.
« Ce fut un véritable défi joaillier, » a-t-elle expliqué. « Toutes les pierres n’avaient pas la même taille ; certaines étaient très originales, avec des formes surprenantes et plus complexes. Mais parfois les plus belles créations naissent de l’inattendu. »
Dans l’Égypte ancienne, Akh-Ba-Ka signifiait l’union de l’énergie vitale et de la transformation dans le voyage d’une personne vers l’au-delà. Pour l’atelier Messika, incorporer autant de diamants importants dans un seul collier fut un défi.
Nicolas Lodolo, responsable de l’atelier, a déclaré que le plus compliqué fut « d’associer toutes les différentes pièces du diamant brut de 110 carats en améliorant leur éclat sans les déformer ». Bien qu’indéniablement substantiel, le collier devait également dégager une impression de légèreté et de mouvement. « L’idée était de rendre la pièce presque vivante, » a déclaré Lodolo.
Un diamant exceptionnel pour une parure Messika d’anthologie
Le plus gros diamant du brut de 110 carats, une pierre polie impeccable de 33 carats, de couleur D, que Lodolo appelle un « diamant sur lequel on travaillera une fois dans sa vie », a nécessité une attention particulière. En fin de compte, la marque a choisi de créer un sertissage pavé de diamants reflétant sa forme de coussin. Il peut également être retiré pour se transformer en broche.
Au total, une équipe de 5 joailliers a travaillé plus de 1.000 heures sur la parure Akh-Ba-Ka durant une période de 6 mois. Ce fut nécessaire pour matérialiser la vision de Valérie. A savoir créer un scarabée en diamant, le symbole de la transformation dans l’Égypte ancienne.
Le collier en or blanc est au total orné de 2.550 diamants pour un poids de 71,49 carats. La collection de haute joaillerie Beyond the Light comprend 4 autres ensembles.
Golden Shield, Divine Enigma… Les parures Beyond the Light
Golden Shield se compose d’un tour de cou moulé à la main dans une plaque d’or massif, de boucles d’oreilles géométriques ou encore de bijoux pour les lèvres qui rappellent que Valérie Messika est la créatrice la plus cool de la place Vendôme.
La finition miroir du collier est une toile de fond parfaite pour le diamant en forme de poire qui pend du collier.
Il existe 2 versions de la parure Divine Enigma, l’une en or jaune et l’autre en blanc pour un look monochrome avec des rangées de diamants pavé et 2 diamants à taille émeraude comme point central du collier de luxe. Les diamants à taille émeraude sont transformables et fonctionnent également comme une bague 2 doigts. Boucles d’oreilles créoles et bagues complètent l’ensemble.
Oudjat est la version de Messika du symbole de l’œil d’Horus, synonyme de l’Égypte ancienne. Le sautoir de la parure est orné d’un diamant à taille marquise de 7 carats contrastant avec de la céramique noire rappelant le crayon pour les yeux. Confectionné en or rose, le symbole protecteur se retrouve également sur la bague et le bracelet de la parure Messika de la collection Beyond the Light.
À propos de la maison Messika
Injectant une bonne dose de jeunesse et de mode à son pedigree familial diamantaire, la créatrice Valerié Messika a créé sa maison en 2005. Elle a lancé la collection la plus vendue de la marque, les bijoux Move, peu de temps après. Ils se caractérisent par 3 diamants coulissants. Move se hisse dans l’univers de la haute joaillerie avec la parure « Move Iconica » (colliers, boucles d’oreilles et bracelet).
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